
Réalisation : Yoshihiro Nishimura
Avec : Eihi Shiina, Keisuke Horibe, Itao Itsuji
Année : 2008 Durée: 1h50 Pays : Japon-USA
Sur fond de privatisation de la police, T.G.P. raconte la lutte menée par une flic et sa section de dégénérés contre une nouvelle race de criminels mutants dont les blessures se changent en armes de combat. La seule solution pour les éradiquer : les découper en morceaux...
L’occasion d’outrances ultra gores, où l’on se taillade vingt fois les veines avant de lacérer les visages à la suite de duels démesurés à la tronçonneuse. Enucléations, démembrements, fulguro-poings -avec des vrais poings !- j’en passe et des meilleures. Le tout bien évidemment en plein champ, avec des geysers de sang, de boyaux et de viscères qui dégueulent à même la caméra. Attention les yeux, car Tokyo Gore Police est réellement une boucherie à ne pas mettre entre toutes les mains.

Mais là où le film de Yoshihiro Nishimura vire au génie, c’est qu’il est aussi un pur délire pop, saturé de couleur, de jupettes d’écolières, de latex, de jambières et de petites culottes. Fétishiste, sado-masochiste, outrancier, la réalité de ce Tokyo futuriste de carton pâte est tellement custom qu’on croirait un fantasme sur pellicule. Le réalisateur garde le pied en permanence sur le champignon, passant d’une émotion l’autre sans transition, mêlant à ce bain de sang jubilatoire des flash-back portnawak, des promotions grotesques, des spots de pubs pour ustensiles de suicide.
En bref : L’inventivité déviante de Tokyo Gore Police est ici poussée à l’extrême rappelant les meilleures heures d’un gore aussi craspec que joyeux. Une bombe iconoclaste, tournée avec la grossièreté et la vulgarité d’un réalisateur qui, comme Peter Jackson à l’époque de Brain Dead, a la classe internationale.
Avec : Eihi Shiina, Keisuke Horibe, Itao Itsuji
Année : 2008 Durée: 1h50 Pays : Japon-USA
Sur fond de privatisation de la police, T.G.P. raconte la lutte menée par une flic et sa section de dégénérés contre une nouvelle race de criminels mutants dont les blessures se changent en armes de combat. La seule solution pour les éradiquer : les découper en morceaux...
L’occasion d’outrances ultra gores, où l’on se taillade vingt fois les veines avant de lacérer les visages à la suite de duels démesurés à la tronçonneuse. Enucléations, démembrements, fulguro-poings -avec des vrais poings !- j’en passe et des meilleures. Le tout bien évidemment en plein champ, avec des geysers de sang, de boyaux et de viscères qui dégueulent à même la caméra. Attention les yeux, car Tokyo Gore Police est réellement une boucherie à ne pas mettre entre toutes les mains.

Mais là où le film de Yoshihiro Nishimura vire au génie, c’est qu’il est aussi un pur délire pop, saturé de couleur, de jupettes d’écolières, de latex, de jambières et de petites culottes. Fétishiste, sado-masochiste, outrancier, la réalité de ce Tokyo futuriste de carton pâte est tellement custom qu’on croirait un fantasme sur pellicule. Le réalisateur garde le pied en permanence sur le champignon, passant d’une émotion l’autre sans transition, mêlant à ce bain de sang jubilatoire des flash-back portnawak, des promotions grotesques, des spots de pubs pour ustensiles de suicide.
En bref : L’inventivité déviante de Tokyo Gore Police est ici poussée à l’extrême rappelant les meilleures heures d’un gore aussi craspec que joyeux. Une bombe iconoclaste, tournée avec la grossièreté et la vulgarité d’un réalisateur qui, comme Peter Jackson à l’époque de Brain Dead, a la classe internationale.
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