Scénario : Sean K. Robb,Bill Marks
Avec : Jules Delorme, Jennifer Thom, Rob 'El Fuego' Etcheverria, Nicholas Sinn, Jason Bareford, Jim Neidhart, Raymond Carle
Année : 2003
Musique : Steve Kratt; Durée : 76 min; Pays : Canada
Voilà un film qui s’annonçait terrible. Packaging démentiel et coloré, George Romero au générique, un titre dévastateur (Zombie King and the Légion of Doom : on ne fera jamais mieux) et une phrase d’accroche qui accroche "Que le carnage commence !". Non, vous ne rêvez pas, Romero-Zombie-Catcheurs masqués- carnage-légion-musique garage de dingue, tout ça dans un même film ! Sauf que dès les premières images, c’est la débandade.
Pour faire vite, on peut écrire qu’ils s’amusent comme des fous, se bougent comme des attardés, sont laids comme des poux, fauchés comme les blés, s’activent comme des gastéropodes et se battent comme des clowns...
En fait de carnage, le seul auquel on assiste est celui du scénario par Bill Marks lui-même. Farci de bonnes idées (Comme le quotidien très ordinaire de nos supers-catcheurs) Marks force encore plus le trait pour superposer les couches de parodie sur son script déjà barré. A cela une raison évidente: la prétention de créer à tout prix un film culte. Malheureusement il ne restera dans l’histoire qu’un film fauché, à base de cuisses grassouillettes et de catch bas de gamme.
Zombie King est littéralement interminable. Un film qu’il est donc conseillé de voir bourré, sans quoi il vous laissera l’impression de vous être fait fourguer par feu Néo Publishing un beau produit, au fourreau magnifique, mais au contenu dont la date limite de consommation est dépassée depuis belle lurette. Tellement qu’il a pris un goût de chiottes, qu’il dégage une odeur de merde et qu’il a un aspect repoussant comme rarement. Quitte à l’acheter pour l’habillage, n’hésitez pas à ne mater que la bande annonce, elle est aussi nulle que le film, mais elle passe plus vite…